Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
vive le sport
vive le sport
Publicité
Archives
Derniers commentaires
vive le sport
Newsletter
10 abonnés
6 juin 2011

Destin

Eto'o, un nouveau Pierre Womé

 

Sur la route des éliminatoires du mondial 2006, Pierre Womé Nlend manquait un penalty dans les arrêts de jeux face à l'Egpyte, synonyme d'élimination du Cameroun. Il évoluait alors sous les couleurs de l'Inter de Milan, actuel club de Samuel Eto'o qui a connu samedi dernier pareil mésaventure face au Sénégal.

 

img_8839_77503

Comme le samedi 8 octobre 2005, lors des éliminatoires du Mondial 2006, le Cameroun était contraint samedi dernier à la victoire à domicile face au Sénégal. Comme face à l'Egypte, les «Lions Indomptables » n'ont pas été battus mais ont concédé le nul (0-0) au stade  Ahmadou Ahidjo. Telle une histoire qui se répète, le Cameroun, en plus d'avoir un arbitrage en sa faveur, a encore bénéficié d'un pénalty discutable dans les dernières minutes de jeu. A l'époque Pierre Womé Nlend s'était chargé de la sentence et l'avait raté. Sur ce même côté de l'aire de jeu, c'est l'actuel capitaine Samuel Eto'o qui a envoyé la frappe sur la barre transversale. Lui qui avait été pointé du doigt par la nation pour n'avoir pas pris ses responsabilités l'a fait cette fois-ci. Sans succès, mais il peut s'estimer heureux d'avoir vu son vice capitaine Enoh-Eyong et Achille Webo venir le relever après ce raté. Soutien que Womé n'avait pas reçu de ses partenaires à l'époque, tous préoccupés à se lamenter de la non-qualification pour le mondial, laissant ainsi planer un sentiment de culpabilité sur  Womé qui à l'époque évoluait à l'Inter de Milan. Dans la douleur on ne peut vraiment mesurer le degré de désolation, désormais Eto'o semble le mieux placé pour compatir au calvaire que son partenaire avait vécu après ce pénalty manqué. Son talent l'aidera encore à survivre au courroux des fanatiques qui ont saccagé le pays après ce nul du 4 juin 2011. Comme il l'a lui-même dit en conférence de presse : «Je suis très croyant, je me dis que Dieu n’a pas voulu que je marque ce penalty ». Alors quand on sait que Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles, la solution est toute trouvée. Car aller jusqu'à désavouer son entraîneur en plein match, cela plombe l'atmosphère. Mais paradoxalement sur ce coup, où il a ouvertement empêché qu'Aurelien Chedjou remplace Choupo Moting, le public camerounais le défendra. Heureusement pour lui qu'il ne l'a pas fait à un entraîneur camerounais, le débat aurait été tout autre.

Gaëlle YOMI

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité