Des attentes colossales du Cnoss

Au terme du conseil présidentiel sur le sport sénégalais de ce mercredi 1 décembre 2010, le comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) espère avoir des solutions sur quatre principaux points. Il s'agit du financement du sport, de la vie et mode de fonctionnement des fédérations et de la gestion des relations entre les différents acteurs du monde sportif.

Le conseil présidentiel sur le sport sénégalais se tient cet après midi du 1 décembre 2010,(17h) au palais de la République. Suite aux difficultés financières récurrentes du ministère des Sports pour assurer la participation des sélections nationales aux compétitions internationales, la tenue de ce conseil avait été annoncée le 14 Août dernier. Cet à dire bien avant que le budget 2011 alloué au sport soit voté. Finalement, il se tient après que la somme de 6,7 milliards de Fcfa ait été attribuée au département de Faustin Diatta. Montant qui n'augure pas des lendemains meilleurs pour les sportifs nationaux. Malgré cette situation, le comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) estime que la rencontre de ce jour ne vient pas comme un médecin après la mort.

La structure présidée par Mamadou Diagna Ndiaye nourrit des attentes dans quatre principaux domaines. «La question du financement du sport, la vie des fédération, le mode de fonctionnement de celles-ci et la relation entre le Cnoss, la tutelle, le premier ministère et la présidence seront au menu des discussion. Nous allons insisté sur notre souhait de voir le budget alloué au sport revu à la hausse », nous a confié El Hadj Moussa Dia, vice président et chargée de la communication du Cnoss.

De cette rencontre avec le président Wade, l'instance mère des fédérations désire que les conditions favorables au sponsoring soient mises en place par l'Etat. «Les ressources pour financer le sport ne peuvent pas venir exclusivement de l'Etat. Le budget 2011 a déjà été voté mais, nous voulons impliquer les entreprises dans le sponsoring. Pour ce faire, l'Etat doit défiscaliser et réduire certaines taxes. Les grandes Coupes nationales doivent être parrainées », indique t-il.

En dehors du volet financier, le Cnoss compte aussi insister sur les tâches à remplir par chaque entité du monde sportif. «Le Cnoss et le Ministère de tutelle travaillent en binôme. La vie des fédérations concerne le mandat de celles-ci et il doit avoir une relation de collaboration entre le ministère des Sports, les fédérations et le Cnoss. De concert avec les fédérations internationales nous voulons que le mandat des fédérations passe à 4 ans. Mais cela doit se faire à partir de 2012 pour que ca coïncide avec les jeux olympiques et implique plus d'engagement de la part des dirigeants », précise El Hadj Dia. L'exemple de la fédération de basket où le président Baba Tandia a vu son mandat passé à quatre ans par le ministre des sports, illustre l'absence de coordination dont fait état le vice président du Cnoss.

En une journée, les maux du sport sénégalais seront donc passés au crible en se basant sur les travaux déjà menés par le Cnoss. «L'idée d'un conseil présidentiel sur le sport était agité depuis deux ans par le président du Cnoss, Mamadou Ndiagna Ndiaye. Nous avons déjà commis un document autours duquel se feront les échanges. Il faut tout de même signaler que ce conseil présidentiel aussi de conserver les acquis », conclut-il.

Vivement que ce conclave débouche sur les solutions efficaces afin de permettre à nos sportifs de bien figurer dans leur discipline.

Gaëlle YOMI