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7 octobre 2010

ENTRETIEN FICTIF AVEC BABA TANDIAN, PRESI FEDERATION DE BASKET

«Quand je parle … l'argent tombe»

 

Toujours entre deux avions, le président de la fédération sénégalaise de basket ball a accepté de nous accorder cet entretien quelques heures avant de s'envoler pour la République Tchèque en vue des championnat du monde féminin. Baba Tandian affirme être la panacée au marasme financier de la balle orange, quelques jours seulement après son retour du Congrès mondial de la Fiba en Turquie.

baba_tandian


 

 

Avec votre arrivée à la tête de la fédération sénégalaise de basket-ball, on pensait les soucis financiers derrière le monde de la balle orange ?

 

Je suis un homme de parole. Tous les problèmes financiers qui relèvent de mon domaine ont toujours été résolus. Si vous faite allusion aux déboires des équipes nationales, je vous signale que c'est du ressort du ministère des sports qui est indissociable de l'Etat. Il ne faut pas déconner. Je suis un home d'affaire et je fais du business pour gagner ma vie. Je rend tout simplement au basket ce qu'il m'a donné. Je l'ai démontré en organisant la finale de la coupe du Sénégal avec un budget de près de 10 millions de Fcfa. Une finale qui demandait au paravent une somme dérisoire d'1 million 500 mille Fcfa, que les gens peinaient à trouver. Depuis mon arrivée, j'ai attiré mes amis entrepreneurs à soutenir le basket. Nous avons près de 10 sponsors aujourd'hui et c'est parce que je suis là. Quand je parle à mes partenaires, ils font tomber les sous.

 

L'argent à néanmoins couler à flot lors de la remise des récompenses au Lionnes et aux Lions par le Chef de l'Etat. Toutefois, la gestion de ces fonds a créé la polémique. Quelle est votre responsabilité à ce niveau?

 

(Rire), Tout d'abord vous voulez que j'offre mes sous à tout va, ensuite je dois assurer le partage de ce qu'on donne au basket. Regardez les «Lionnes» à qui j'ai pu décrocher une audience avec le président de la république et qui se permettent de me mettre à l'écart lors du tête à tête avec le premier citoyen de ce pays. Pourquoi ont-elles choisi un face à face ? Que voulaient t-elles insinuées? En tout cas, elles ont ouverte la porte à toutes les supputations. Moi je suis clean, je ne dois rien à personne et je l'ai dis, désormais le partage se fera en tenant compte de tous les membres de la fédérations.

 

Tous les membres ? Y compris le secrétaire générale Alpha Sylla, a qui vous avez refusé l'accès au palais en omettant son nom sur la liste? Vous semblez même être en grand froid au point d'avoir demandé son remplacement lors de la dernière réunion du comité directeur ?

Chat échaudé ne craint pas l'eau froide. J'ai toujours travaillé à la sueur de mon front et mon argent je le mérite. Je ne suis pas un agent du ministère des sports comme le secrétaire général, même si je reconnais que c'est grâce à la cooptation de l'ancien ministre que j'ai pu être candidat. Il n'en demeure pas moins que c'est le mouvement associatif qui m'a élu car je leur ai promis 40% des ressources de la fédération. Nous avons essayé de cheminer avec l'homme que le ministère nous a confié, mais à l'impossible nul n'est tenu. Nous ne sommes plus sur la même longueur d'ondes comme au début, je suis le président élu, il faut donc qu'il parte. Dès mon retour des championnats du monde dames (du 23 septembre au 3 octobre 2010 en république Tchèque) nous allons réglé cette question une fois pour toute. Le ministre n'a cas reprendre son agent.

Gaëlle YOMI 

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