“Cho Yong Hyung passe la balle à Ji Sung.......”


En venant à bout de l'Espagne le 16juin dernier, la Suisse a tout simplement mené le bon combat pour son entame du mondial. Dans son ouvrage «Le pèlerin de Compostelle », Paulo Coelho indique que «le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves». Vaincre l'Espagne  était donc le rêve de « la Nati ». Malgré une présence  dans le jeu, La «Roja» a vu rouge face à la détermination des Suisses. Pour atteindre l'objectif de traverser le premier tour, les protégés d'Ottmar Hitzfeld ont déjouer tous les pronostics face aux champions d'Europe annoncés grands favoris de la compétition. Au pays de Madiba, les 32 sélections sont venues dans le but de réaliser leur rêve, et la beauté des rêves est qu'ils varient en fonction des personnes. Ainsi, «le bon combat» espagnol est encore possible, si c'est celui de remporter la Coupe. Les pays africains engagés ne sont pas en reste, puisqu'ils ambitionnent  de mieux faire que les quarts de finale du  Sénégal (2002) et du Cameroun (1990). Même les reporters sont concernés, ils se démènent comme de «beaux diables» pour commenter une affiche telle que «Corré du Sud - Grèce». Rencontre où les cordes vocales sont mises à rude épreuve et seul l'amour du métier et l'envie de satisfaire, de réaliser ses ambitions poussent ces derniers à se surpasser. En effet, il n'est pas évident d'enchainer ; «Cho Yong Hyung passe la balle à Ji Sung, tranversale vers Young Pyo, interception de Tziolis qui relance son camp par l'entremise de Vyntra, qui trouve Papadopoulos”,  ect. Le bon combat procure de belles émotions. Au vu des indicateurs,  ce mondial en promet plusieurs. 

Gaëlle YOMI