Balla Gaye 2 et Baboye veulent mettre le feu à Bercy

 

A quelques jours de la rencontre entre Balla Gaye 2 et Baboye, devant le public de Paris-bercy, Gaston Mbengue assure que les lutteurs feront monter l'adrénaline pour le plus grand bonheur des amateurs de lutte de la diaspora.

 

A dix jours du second face à face entre le « Lion de Guediawaye », Balla Gaye 2 et le « Lion de Pikine » Baboye, prévu le 19 juin prochain à Bercy, tout est fin prêt pour offrir un spectacle inoubliable au public de

la Diaspora. C'est

du moins ce qu'affirme le promoteur Gaston Mbengue qui mettra fin à sa saison de lutte par ce combat fixé au 1er août. La capitale parisienne devrait même être mieux lotie que Dakar en terme de show. «En ce qui concerne les Visas des lutteurs, c'est Youssou Ndour et son équipe qui s'en occupent. Nous sommes ses invités et sommes prêts à prendre le vol pour Bercy. Par contre il est certain que le public ne sera pas déçu par le face à face entre Balla Gaye et Baboye. Les sénégalais de l'étranger adorent la lutte sénégalaise et ils auront droit à un spectacle supérieur à celui qui a été offert à Demba Diop?» nous a confié Gaston Mbengue, au cours d'une conversation téléphonique.

Pour donner du crédit à cette déclaration, le promoteur rappelle qu'en 2002, le face à face entre Manga 2 et Toubabou Dior avait tenu le public de Bercy en haleine. Toutefois, il reconnaît que ces différentes initiatives sont loin d'être suffisantes pour exporter la lutte. Une entreprise qui demande des investissements conséquents. «Il est très difficile d'exporter la lutte. J'ai tenté il y a plus de 10 ans de le faire avec Manga 2 en Italie, mais ce n'est pas facile. Il faut prendre en charge les billets d'avions, les frais d'hôtels et toutes les charges additionnelles. Déjà, il est très coûteux d'organiser les combats sur le plan national. A l'étranger, les dizaines de millions déboursés au Sénégal pour l'organisation d'un combat, seraient insuffisants» indique t-il.

Les protagonistes, qui recevront chacun 50 millions de francs, poursuivent quant à eux la guerre psychologique.  « Je vais battre Baboye », promet le récent tombeur de Modou Lô. « Ce n'est pas ce combat qui m'empêchera de dormir », lui rétorque le Lion de Pikine.

La sécurité devra être garantie pour que l'euphorie du public de Bercy ne pousse pas les deux lutteurs à se livrer un combat avant la lettre sur la scène parisienne.

Gaëlle YOMI