Yékini: «Je suis prêt pour gagner comme d'habitude»

Lors sa séance d'entraînement d'hier, mardi 9mars à la médina,  Yékini a rassuré ses fans sur sa préparation. Il est prêt pour battre Tyson le 4 avril prochain.

La date fatidique du 4 avril approche à grand pas dans l'arène. Les deux protagonistes Yékini et Tyson sont attendus par tous et ils le savent bien. Hier soir, la séance d'entrainement du leader de l'écurie Ndakaru était ouverte aux journalistes sous initiative du promoteur Gaston Mbengue. Yékini a confié être fin prêt pour le jour-j. «Je suis prêt sur tous les plans. Physique, technique et même mystique. A présent il s'agit de ma dernière phase de la préparation».

Le roi de l'arène dit avoir apporter des innovations dans sa préparation afin d'être « le lutteur exceptionnel de sa génértion ». «La lutte est un sport qui a ses réalités et pour chaque génération il y a un lutteur exceptionnel. Pour être l'élu, il faut faire ce que les autres n'ont jamais fait avant soi. C'est la raison pour laquelle j'ai préparé ce combat en faisant ce que je n'avais jamais fait avant. Je suis fin prêt pour gagner comme d'habitude».

Un avertissement de taille à Tyson. La confiance est belle et bien présente dans ses propos, mais Yékini précise: «Je suis confiant, mais pas à l'excès. Car l'excès de confiance c'est sous estimé son adversaire et moi je respect Tyson». Il reconnait même que Tyson donne l'impression d'être en forme.

Évoquant sa période de préparation aux Etats-Unis, le lutteur dit que cela fait partie de ses habitudes. «Depuis 2003 je vais à New York pour préparer mes combats. Même lorsque que je n'y vais pas, j'envoie les vidéso de mes adversaires en étude. C'est une partie de ma préparation». Il ne manque pas de révéler qu'il a perdu les 6 kilos pris aux pays de l'Oncle Sam. Quant à la probabilité de voir le combat finir sur un nul, Yékini rassure les amateurs. «Je ne fais pas de combat nul. Si mon adversaire n'attaque pas, je me jette dans la bataille». Tyson qui fera face à la presse jeudi, 11 mars est averti.

Gaëlle YOMI